FACEVOO

samedi 26 novembre 2011

ALBUMS PUBLICITAIRES PASSENDALE (2)















Dans notre précédent article du 15 août 2011, nous vous faisions part de notre heureuse découverte.  La firme Passendale proposait des minis albums d’aventures de Bob et Bobette.  Dans ce premier article nous vous présentions le deuxième album de cette petite collection.  Celle-ci ne compte en fait que deux titres et nous nous proposons de vous présenter le second volume : « La pierre à cuisiner ».  Les caractéristiques de cet album restent identiques au volume présenté précédemment.  Nous vous offrons un petit plus, à savoir la présentation très « Bob et Bobette » proposée par ce fromager.  A très bientôt.


lundi 14 novembre 2011

75. MYSTERES DE L’EDITION DU CINQUANTENAIRE – (Part 3)














Dans un premier article du 3 janvier 2010, nous vous faisions part de notre étrange découverte relative à la collection du cinquantenaire.  Il semblait en effet qu’un même titre « l’île d’Amphoria » se présente sous différentes maquettes.  Après une plus importante investigation, nous avons compris que ces différentes maquettes avaient été utilisées pour une majorité de titres de cette prestigieuse collection.  Après une seconde comparaison faite lors de notre article du 15 novembre de la même année, nous avons jugé qu’il serait temps maintenant d’aborder  cette collection sous un autre aspect et donc d’examiner de plus près ces albums.   Nous reviendrons plus tard sur une pré-classification reprenant l’ensemble des titres et des différentes moutures qu’il en existe.
















1.  Les objectifs de la collection du cinquantenaire

La collection du cinquantenaire proposait aux collectionneurs francophones, une sélection des 11 albums, parmi les premiers titres les plus remarquables du tout début des aventures de Bob et Bobette (voir les titres dans notre premier article du 03/01/2010).  Ce qui rendait cette collection relativement attrayante, c’est que les titres se présentaient sous leur forme initiale, tels qu’ils étaient sortis lors de leur première publication en Flandres et donc en offrant pour la toute première fois aux lecteurs de langue française les dessins non retouchés de Willy VANDERSTEEN.  Malheureusement, si la collection remplit ces objectifs pour les premiers albums, il n’en sera pas tout à fait de même pour certains albums dont la maquette a simplement été reprise des rééditions couleurs des années 80.  Maquette qui proposait bien les dessins originaux du maître mais dans une version colorisée retirant ainsi un certain attrait de la version en bichromie ou en noir et blanc.















2.  Une maquette non standardisée

Une fois encore, et croyez bien que je sois le premier à le regretter, la maquette de la collection francophone n’a franchement rien à voir avec la superbe maquette de la collection réservée aux néerlandophones.  Et je vous propose ici d’en faire une rapide comparaison.

2.1.  La maquette néerlandaise

La maquette proposée par les éditions Standaard pour les collectionneurs néerlandais et tout simplement superbe et nous rappelle un peu la maquette proposée par ce même éditeur pour la collection classique bleue.  Un toilé de fort belle qualité, une couverture soignée, et un cahier dont le papier de près de 80 grammes offre une impression qui fait mouche.  La double page intérieure a été réalisée avec le plus grand soin et offre aux lecteurs un remarquable aperçu des personnages qui ont été extraits des aventures proposées dans la collection.  Pour chaque album est encore  joint une fiche signalétique sur l’aventure dont traite le fac-similé.





Dans notre prochain article, nous comparerons le contenu des deux versions. 
 

74. A PROPOS DE NOTRE PREMIERE REVUE




Il y a quelque temps déjà un certain nombre de personnes se sont montrées intéressées par la réalisation d’une revue reprenant l’ensemble des articles de ce blog.  J’avais reçu pas mal de messages en ce sens et j’avais donc décidé de me lancer dans sa réalisation.   La revue avait été programmée pour le mois de septembre mais malheureusement j’ai pris un peu de retard.  Comme je désire offrir une revue de qualité j’ai préféré attendre un peu que de bâcler le travail.  Je tenais donc à faire savoir à toutes ces personnes que le projet de la revue n’a pas été abandonné mais a juste été reporté.  Vous serez donc averti de sa sortie dès que possible.  Comme la revue n’a pas encore été finalisée je propose un petit « post » sur les deux groupes de Facebook afin de mieux cibler vos attentes.  Merci pour votre confiance et votre fidé

dimanche 2 octobre 2011

73. JEROME – Première classification (Part 3)
















Il y a un peu plus d’une année, nous vous présentions notre première  classification des dix premiers titres de la collection des « Jérôme ».  Pour rappel ceux-ci se caractérisent par leur format carré (21X24cm) et leur superbe couverture pleine page.  A partir du numéro 11, les albums vont être présentés suivant une toute nouvelle maquette qui s’inspire très fort des albums de la série Bob et Bobette.  La couverture verte sera aux « Jérôme » ce que le rouge est aux  « Bob et Bobette » ou le bleu aux « Bessy ».  Si on reprend la table de correspondance finale pour tous les albums de Jérôme on note jusqu’à 16 variations dans une seule sous catégorie.  Nous ne vous présenterons ici que les grandes lignes de cette étude qui se retrouvera au complet dans notre première revue.   Nous vous proposons aujourd’hui :















Les versions de type B1, B2, B3 . . .


Le quatrième plat des versions « type B » de la collection Jérôme va s’inspirer de la maquette des 10 premières aventures de la série.  On notera l’apparition, à gauche, de la pyramide des personnages de la saga dans leur costume d’or comme on le retrouve pour la collection Bob et Bobette.  Dans le bas de l’album à l’extrême gauche on retrouve (enfin) la date du dépôt légal permettant de situer la sortie de l’album dans le temps.  A l’extrême droite se trouve le copyright.  Quand au catalogue, tout comme la précédente maquette on trouve dans la partie supérieure le nombre d’albums de la collection Bob et Bobette (en rose), ainsi que le nombre d’albums de la collection Bessy (en rose).   Ensuite, vient le catalogue Jérôme proprement dit (en rose également) avec comme précédemment la mention « le truculent herculéen … » sous laquelle on retrouve le titre de l’albums qui correspond à celui de la couverture (1er plat) et qui de ce fait justifie l’édition originale pour ces versions.  En dessous de ce titre la mention « déjà parus » qui reprend l’ensemble des titres parus avant celui mentionné sur la couverture. 















Le type B1 

Au catalogue 60 aventures de Bob et Bobette et 67 pour la collection Bessy.  Sur la couverture (1er plat) la numérotation se trouve dans le coin inférieur droit.  Le titre « Le cascadeur d’or » en noir en dessous de la mention « le truculent herculéen … » est le même pour les deux premiers albums sortis simultanément.  Dans la rubrique « déjà parus » on retrouve 12 titres dont le dernier est « le cascadeur d’or ».  Dans le coin inférieur gauche se trouve la date du dépôt légal 01/06/1967 pour les deux premiers albums et 01/07/1697 pour le troisième album.



Le type B2
Au catalogue 81 aventures de Bob et Bobette et 69 pour la collection Bessy.  Il n’y a plus de titre en noir en dessous de la mention « le truculent herculéen … ».  Dans la rubrique « déjà parus » on retrouve 14 titres dont le dernier est « Les mouches de Masakin».  Dans le coin inférieur gauche se trouve la date du dépôt légal 01/03/1968.

Le type B2 bis
Pour cet album, il semblerait qu’il n’existe que la version de chez Dargaud (à vérifier).  La maquette du 4ème plat reste la même, mais seul un résumé du catalogue de la collection en quatre couleurs de Bob et Bobette apparaît (du 67 au 81).  Dans le coin inférieur gauche se trouve la date du dépôt légal 01/04/1968.

Le type B3
Au catalogue 83 aventures de Bob et Bobette et 69 pour la collection Bessy.  Il n’y a plus de titre en noir en dessous de la mention « le truculent herculéen … ».  Apparition des accents sur le nom « Jérôme ».  La numérotation des albums passe du coin inférieur gauche de la couverture (1er plat) au coin supérieur droit et se retrouve dans une petite pastille blanche.  Dans la rubrique « déjà parus » on retrouve 17 titres dont le dernier est « Le rat d’acier».  Dans le coin inférieur gauche se trouve la date du dépôt légal 01/07/1968.


 Le type B4
Au catalogue 85 aventures de Bob et Bobette et 69 pour la collection Bessy.   Attention ici le titre des collections (Bob et Bobette, Bessy, Jérôme) est en rouge et plus en rose.  Disparition des accents sur le mot « Jérôme ».  Il n’y a toujours pas de titre en noir en dessous de la mention « le truculent herculéen … ».  Dans la rubrique « déjà parus » on retrouve 19 titres dont le dernier est « Les Glaçons de Loch Latham».  Dans le coin inférieur gauche se trouve la date du dépôt légal 01/09/1968.

Le type B4 bis
Au catalogue 87 aventures de Bob et Bobette et 72 pour la collection Bessy.   Attention ici le titre des collections (Bob et Bobette, Bessy, Jérôme) est en rouge et plus en rose. Réapparition des accents sur le mot « Jérôme ».  Il n’y a toujours pas de titre en noir en dessous de la mention « le truculent herculéen … ».  Dans la rubrique « déjà parus » on retrouve 20 ou 21 titres puisque le dernier titre redevient celui qui se trouve sur la couverture.  Dans le coin inférieur gauche se trouve la date du dépôt légal 01/11/1968 et 01/12/1968.

Nous vous proposerons la suite des versions des types B dans un prochain article.   L’article complet sera bientôt disponible dans notre première revue PDF.

dimanche 25 septembre 2011

72. NOS PROCHAINS ARTICLES


















Nos prochains articles proposés sur ce blog seront les suivants :

-       Jérôme – Première classification (part 3)
-       A propos de notre première revue
-       Mystère de l’édition du cinquantenaire (part 3)
-       Album publicitaire Passendale (suite et fin)
-       Les buvards Bob et Bobette (part 1)
-       Etude d’une œuvre (L’île d’Amphoria)
-       Les grands classiques (la collection rouge) – Part 3
-       Pièce de légende (part 4)
-       Robert et Bertrand
-       La série bleue (le fantôme espagnol) – part 4

Nous vous tiendrons au courant de nos prochains articles de façon ponctuelle.

mercredi 7 septembre 2011

71. LE CHEVALIER ROUGE (Part 1)



















Voilà déjà un petit temps que je préparais cet article sur le Chevalier Rouge.  Il est en effet parfois curieux d’essayer de comprendre les choix d’une maison d’édition pour présenter un personnage tout neuf, à un public qui ne le connaît pas.  Si en Flandre, le Chevalier Rouge commence ses aventures le 5 novembre 1959, il faudra attendre 25 années pour que le premier album sorte enfin en français.  Et en 25 ans, le Chevalier Rouge a déjà vécu 62 aventures.    Mais commençons par le début. 
C’est en 1946 que le personnage du Chevalier Rouge voit le jour sous la plume de Léopold VERMEIREN.  En Flandre, les jeunes lecteurs semblent dévorer les exploits chevaleresques de ce nouvel héros. A cette époque, un dessinateur, Paul Ausloos  agrémente les écrits par quelques illustrations.   Mais un concours de circonstances va amener les Chevalier Rouge au Studio VANDERSTEEN.  En effet, Joris SCHALTIEN, un cadre qui est employé chez Standaard brille le poste de directeur au sein de l’entreprise.  Pour se faire il parvient à convaincre des enseignants à concevoir des manuels scolaires et à les faire publier chez Standaard.  Fort de ce succès commercial, il se propose au poste de la direction mais la promotion attendue ne lui est pas accordée.   Il décide donc de tenter sa chance ailleurs et  devient actionnaire majoritaire chez Sheed et Ward qui détiennent les droits pour le Chevalier Rouge.   Cet ex-cadre ambitieux du groupe Standaard projette l’idée de publier les aventures du Chevalier Rouge en bandes dessinées.  Il renoue contact avec Karel VERSCHUERE, dessinateur au Studio VANDERSTEEN et tente de persuader ce dernier de concrétiser ce projet.  Mais le dessinateur de BESSY est lié par un contrat au Studio et sa réponse dépend de la décision de son patron.  Willy VANDERSTEEN n’aime décidément pas la manière de faire de Joris et en discute avec le patron des éditions Standaard, Gustave SAP.  Ce dernier décide de déjouer les plans de SCHALTIEN en offrant au créateur du Chevalier Rouge, Léopold VERMEIREN, des conditions bien plus intéressantes que chez  Sheed et Ward, devenu entre temps DE ZUID-NERDERLANDZE.  Pour Willy l’aboutissement de toutes ces péripéties arrive à un moment opportun.  Depuis quelques temps, il envisage de produire une série réaliste sur le thème de la chevalerie.  Il en a d’ailleurs déjà esquissé  les premières images avec Karel.  C’est ainsi qu’en 1959 va paraître pour la première fois, dans les pages du journal Standaard les aventures de Johan, le Chevalier Rouge.   La première aventure est dessinée par Karel VERSCHUERE, le fils du maître, Bob VANDERSTEEN en dessinera les décors et Eduard DE ROP s’occupera de l’encrage.  Cette première aventure, Le Glaive brisé sortira en album pour la Noël de la même année.  Le succès ne se fait pas attendre.  Enchanté par cette réussite, VANDERSTEEN va consacrer ses talents de conteur et de dessinateur pour peaufiner les albums suivants avec le soin qu’on lui connait.  Il en résultera quelques superbes albums, véritables petits chefs d’œuvres, malheureusement jamais parus en français.  C’est en 1984 que le public francophone découvre enfin ce héros.  Mais depuis 1959, le Chevalier Rouge a déjà vécu 62 aventures publiées en albums et trois dessinateurs s’y sont succédés.  Maintenant c’est Karel BDIDDELOO le maître d’œuvre de la série.  S’il paraît logique de faire découvrir aux francophones les exploits de Johan en proposant sa toute première aventure, dans ses dessins originaux, ce n’est  malheureusement pas dans ce sens que va travailler le Studio VANDERSTEEN qui  choisi de publier la 62ème aventure du héros en guise de tête de série en langue française.   La série ne parviendra pas à s’imposer comme en Flandre.  D’une part, en 25 ans le monde de la BD a évolué et d’autre part le public francophone a de la difficulté  à s’identifier à un héros vieux de 62 aventures qui leurs seront à jamais inconnues.  C’est dommage, car les 19 aventures traduites à ce jour, restent tout à fait acceptables.  Dans notre prochain article sur ce héros, il vous sera présenté quelques albums intéressants.  A bientôt.

dimanche 21 août 2011

70 – LES PIECES DE LEGENDE (Part 3)















Le tirage de luxe Claudio Radzio

Avec ce petit article, nous touchons à un véritable paradoxe dans la collection Bob et Bobette. Ce paradoxe est probablement lié au fait que peu de personnes connaissent cette pièce de légende. Il s’agit d’un tirage de luxe de l’aventure du trésor de Beersel. Il existe bien sûr pas mal de rééditions cartonnées de cette aventure, comme la première version francophone sortie en 1983 par Scriptoria qui existe en version cartonnée toilée et en version velours numérotée. Il existe aussi la version Classique bleue qui reste une fort jolie pièce. Mais bien au dessus de toutes ces rééditions, il y le tirage de luxe des éditions Claudio Radzio. C’est pour commencer, le premier et le seul tirage de luxe de la collection francophone à présenter un si grand format (43cm sur 30cm), ce qui lui confère des dimensions dignes des tirages de têtes actuels. Sur la première illustration, j’ai placé volontairement l’édition originale du Trésor de Beersel, afin de vous permettre d’estimer la taille de ce remarquable album















Ensuite, il a été fait sur la maquette de la prestigieuse collection des toilés Lombard, le dos (épine dorsale et pas quatrième plat) toilé bleu, et au verso, on retrouve la célèbre peau d’ours avec les titres déjà parus. Cette édition est en plus d’être numérotée à 200 exemplaires, signée par Willy VANDERSTEEN. C’est, selon moi, le seul tirage de luxe, de la collection Bob et Bobette signée par VANDERSTEEN. Rien que pour ce fait, cela en fait une pièce extrêmement précieuse. Là ne s’arrêtent pas encore les grandes particularités de cet album, puisqu’il offre au lecteur la version « noir et blanc » de l’aventure. C’est l’époque bleue de VANDERSTEEN, il travaille pour l’hebdomadaire TINTIN, sous la coupelle d’HERGE. Les dessins sont donc très proches de la ligne claire, ce qui offre des planches d’une rare beauté. Enfin, le tirage de luxe est rehaussé par un portfolio offrant des projets de couverture pour l’hebdomadaire TINTIN. Projet proposé dans sa version noir et blanc et dans sa version couleur. Une toute belle pièce, d’une extrême rareté qui fera rêver plus d’un collectionneur. Bonne chance aux amateurs qui partent en chasse.