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dimanche 17 janvier 2010

28. Le Breughel de la bande dessinée
















C’est le 15 février 1913 que né Willy Vandersteen, dans un des quartiers les plus pauvres et les plus populaires de la ville d’Anvers. Mais ce n’est pas un quartier ordinaire ! Le Seefhoek est à la métropole flamande ce que les Marolles sont à Bruxelles et ce que Montmartre est à Paris. Vandersteen restera attaché à ses origines pour toujours et cela ne sera pas sans influence au travers de son œuvre et le caractère de certains de ses personnages, en sera le reflet. Très rapidement attiré par le dessin et la sculpture, il n’en demeure pas moins, et cela dès son plus jeune âge, un intarissable conteur. Après avoir suivi une scolarité classique à l’Institut St Eligius, il entame des cours du soir à l’Académie des Beaux Arts, alors que le jour il travaille à l’atelier de sculpture de son père. En, 1937, alors décorateur pour la chaîne de magasins Innovation, il marie une blanchisseuse, Paula Van Den Branden. En 1939, il découvre l’univers de la bande dessinée et décide d’en faire son métier. C’est dans des conditions de vie extrême qu’impose la deuxième guerre mondiale que Willy soumet pour la première fois ses dessins à un quotidien, De Dag, dont le supplément du mercredi, Wonderland, propose depuis toujours des séries essentiellement américaines. La guerre étant souvent responsable de nombreuses pénuries, les éditeurs de journaux n’y échappent pas. Et sont donc ravis de pouvoir compenser ce manque de séries d’outre-mer par des séries de dessinateurs locaux. C’est en date du 26 mars 1941 que va paraître la toute première bande dessinée de Vandersteen, les aventures rigolotes de Pudifar (De lollige avonturen van Pudifar). Willy signe alors WIL sans savoir qu’il commence le début d’une longue et productive carrière (à suivre. . .)





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